1. Définir sa stratégie et son plan de communication
C’est le cœur de toute démarche de communication :
Pourquoi communiquer ? Auprès de qui et quand ? Sur quoi communiquer ? Quels sont mes objectifs ? La réponse à ces questions permettra de rédiger avec plus de précision les objectifs à atteindre pour chacune des cibles identifiées.
Quels moyens vais-je employer ?
Presse écrite, radio, TV, relations publiques, site Internet… et sur le site de la manifestation : affiches, affichettes, chevalets à disposer sur les sites de passage, à l’accueil.
2. Définir les outils de communication
- Identifier les besoins
« Éco-communiquer » implique de mener une réflexion en amont et globale :
- Recenser l’ensemble des supports de communication prévus pour la manifestation : plaquettes, tracts, affiches, brochures, courrier, journaux, site Internet...
- Distinguer plusieurs catégories, en fonction des types de supports d’informations à transmettre :
- les indispensables / les pérennes;
- les adaptables ;
- les superflus.
- Ajuster au mieux le volume et la forme des outils et des actions de communication
- Avant de rechercher des techniques ou des matériels plus économes ou plus écologiques, il convient de produire les outils adéquats, dans les formes et quantités adaptées, ajustées au strict nécessaire,
- Trouver des solutions alternatives à l’impression et à l’envoi massif systématiques : site Internet, fichiers téléchargeables, consultation sur place, affichage plutôt que distribution individuelle, diffusion limitée au public ciblé ou à la demande,
- Mieux orienter ses choix de conception : choisir un grammage adéquat et le bon format pour limiter les chutes de papier, les quantités de déchets, les consommations et le transport de matière : éviter par exemple l’insertion de pages quasi vides entre chapitres, adapter la largeur de la marge selon le mode de reliure (passer d’une marge de 1,5 à 2,5 cm peut induire la consommation d’une page de plus toutes les 6 pages), optimiser la taille des interlignes, choisir un format standard (A4, A3, A2…), favoriser les impressions recto/verso. La logistique est ainsi optimisée et les impacts environnementaux réduits,
- Limiter ou réduire la densité des aplats de couleur, excessivement consommateurs d’encres,
- Éviter les effets spéciaux et les pelliculages : ils constituent en effet autant de produits chimiques et d’obstacles au recyclage ! Au besoin, préférer un simple vernis.
- Opter pour les techniques et produits les moins polluants
- Le papier : privilégier les fibres recyclées et/ou issues de forêts gérées durablement, titulaires d’un écolabel ou d’une certification officiels (écolabel européen, NF environnement, Ange Bleu, Cygne Blanc, FSC, PEFC…),
- Les encres : en fonction des quantités requises, l’impression chez un imprimeur utilisant des encres à base d’huiles végétales est parfois plus écologique que les impressions sur imprimante laser,
- Le matériel : utiliser du matériel certifié (Classe A/label Energy Star, NF environnement, Ecolabel européen).
- Optimiser la production des supports
- Favoriser les entreprises certifiées en veillant à limiter les transports entre les divers intervenants (fournisseurs de matière, imprimeurs, routeurs, lieu de diffusion : établissement de stockage ou lieu de la manifestation),
- Examiner avec le plus grand soin les actions en faveur de l’environnement que peut justifier un prestataire : gestion des effluents, des déchets, optimisation des livraisons… Certains labels ou normes expriment l’engagement des prestataires dans des démarches environnementales (certification ISO 14001, Imprim’Vert®, Reflex Nature…).